|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LE FUCUS en quelques mots |
Nom commun |
FUCUS, Varech |
Nom(s) botanique(s) |
Fucus vesiculosis L. |
Famille botanique |
Fucacées |
Partie(s) utilisée(s) |
Le thalle de la plante |
Propriété(s) principale(s) |
Facilite la perte de poids en complément de mesures diététiques |
Dénomination |
Noms communs vernaculaires |
Varech, goémon, chêne marin, fucus vésiculeux |
English |
bladderwrack, rockweed. |
Latine internationale |
Fucus vesiculosis L. |
Un peu d’Histoire |
Depuis des millénaires, on se sert du varech comme engrais, une pratique encore bien vivante de nos jours, notamment en Irlande et dans les îles autour de l'Angleterre. En Gaspésie, au Québec, on produit un engrais à base de varech très prisé en agriculture biologique. Au Japon, où l’on consomme volontiers des algues, le varech fait partie intégrante du régime alimentaire. En Europe et en Amérique du Nord, on en tire l'alginine, qui sert notamment de liant dans les charcuteries, la crème glacée et divers desserts. Les personnes végétariennes ou adeptes de l'alimentation naturelle incluent également des algues, dont le varech, dans leur menu.
On a longtemps eu recours au varech pour traiter l'hypothyroïdie ou les goitres, ainsi que pour prévenir la carence en iode. De nos jours, cette carence est pratiquement inexistante, notamment en raison du fait que le sel de table est systématiquement additionné d'iode. De même, l'hypothyroïdie et les goitres qui sont causés par une carence en iode sont très rares dans les pays développés.
L'acide alginique ou alginate, extraite du varech, fait souvent partie des ingrédients des antiacides destinés à contrer les effets des reflux gastriques. Une fois dans l'estomac, l'alginate forme un gel en suspension qui contribue à en protéger les parois et à limiter les reflux acides vers l'oesophage1. Cette substance, également appelée alginine, renferme des quantités négligeables d'iode. |
Description & Habitat |
Algue brune présente sur les côtes du nord des océans Atlantique et Pacifique, de la mer du Nord et de la mer Baltique.
Algue de couleur brune, à frondes plates, généralement fourchues, pourvue de flotteurs naturels, 1 m de long environ, accrochée aux rochers par un disque noir
L’algue détachée est rejetée sur les cotes sous forme de « goémon »
La drogue est récoltée l’été en période de fructification
|
Principaux composants |
Iode sous forme de sels inorganiques et lié à des protéines et composants de certains acides iodoaminés. Mucilages, principalement acide alginique, fucoidine, et laminarine
polyphénols
polysaccharides, mucilages
minéraux : iode (de 0.05 à 0.1%) sous forme de sels inorganiques et acides iodoaminés, brome, sodium, magnésium
proteines
carotenoides
vitamines
Ca, Fe, K, Mg, Na, P et S
Le taux en métaux lourds doit être au maximum de 10 ppm, et celui du cadmium de 0.2 ppm
|
|
Le thalle de la plante |
Indication(s) Thérapeutique(s) |
Retenue(s) communément |
traditionnellement utilisé pour faciliter la perte de poids en complément de mesures diététiques |
Complémentaire(s) |
apport iode intéressant pour les insuffisances thyroïdiennes légères
cures amaigrissement
fatigue, asthenie, rhumatismes
gastrite et ulcères
|
Quelques travaux et leur(s) conclusion(s) |
|
Posologie et Mode d’emploi |
Infusion.
|
Précautions d’emploi |
Précautions |
Risque de surdose.
La teneur en iode du varech est très variable. Elle peut atteindre 600 µg par gramme d'algue tandis qu'une consommation excédant 150 µg d'iode par jour peut causer l'hyperthyroïdie ou l'hypothyroïdie. En effet, bien qu'on associe généralement un excès d'iode à l'hyperthyroïdisme, plusieurs études, effectuées surtout au Japon, démontrent qu'une consommation excessive d'algues (comme le font certains Japonais) peut aussi entraîner une hypothyroïdie. En effet, des sujets souffrant d'hypothyroïdie ont vu leur fonction thyroïdienne revenir à la normale à la suite d'une simple réduction de leur consommation d'iode.
|
Contre-indications |
Hyperthyroïdie, acné. On a rapporté des cas où la consommation de varech avait provoqué de l'hyperthyroïdie ou de l'acné, ou les avait aggravés.
Enfants, femmes enceintes ou qui allaitent. Étant donné la forte concentration en iode du varech, l’usage chez les enfants et les femmes enceintes ou qui allaitent n’est pas recommandé.
Maladies cardiaques et rénales. Le contenu élevé en sodium du varech peut ne pas convenir aux personnes souffrant d’insuffisance cardiaque ou rénale, ou consommant des diurétiques. Un cas d’arythmie cardiaque a également été rapporté chez une jeune femme obèse ayant consommé un supplément amaigrissant contenant du varech, du pissenlit et du boldo, mais le varech n’a pas pu être mis en cause de manière claire. |
Effets indésirables |
|
Interaction(s) connue(s) |
Avec des plantes ou suppléments
La consommation régulière de varech, à cause des fibres que l'algue renferme, pourrait théoriquement réduire l'absorption du fer et d'autres minéraux.
Avec des médicaments
Lithium et amiodarone. En raison de sa teneur en iode, le varech peut théoriquement augmenter les effets de ces médicaments sur la fonction thyroïdienne.
Insuline et hypoglycémiants. On a observé une activité hypoglycémiante du varech chez des animaux de laboratoire. Cet effet pourrait s'ajouter à celui des médicaments hypoglycémiants.
Laxatifs. L'acide alginique, qui est constitué de fibres solubles, agit à la manière d'un laxatif de lest. Bien que son action à cet égard soit bien moindre que celle du psyllium ou du glucomannane, ses effets pourraient s'ajouter à ceux d'autres laxatifs.
Anticoagulants. Plusieurs études in vitro, incluant certaines avec du sang humain, ont révélé le potentiel anticoagulant des polysaccharides du varech. Étant donné que l’indice thérapeutique des médicaments anticoagulants est étroit (mince marge entre l’efficacité et de graves dangers pour la santé d’un surdosage - ou sous-dosage), il est préférable d’éviter de consommer du varech lorsque l’on prend des anticoagulants.
| |
|
|
|
|
|