Considéré autrefois comme une véritable “pharmacie de campagne”. Les fleurs de sureau étaient autrefois utilisées pour purger le « phlegme », une des quatre humeurs hippocratiques, sécrétion nasale censée émaner du cerveau
Le tempérament ou complexion « phlegmatique » aurait favorisé certaines maladies causées par le froid humide
On prépare les délicieux beignets de sureau avec les fleurs |
Arbuste de 4 - 5 m de haut à grandes feuilles opposées composées-imparipennées, à 5 à 7 folioles ovales, Inflorescences en larges corymbes ombelliformes (20 cm de diamètre) dont le parfum est délicat
Les fruits mûrs sont noirs et gorgés de jus violet foncé
Commun dans toute l’Europe, Asie occidentale, Afrique du Nord, il peut se montrer envahissant
Dessiccation délicate (noircissement éventuel) |
huile essentielle à consistance solide (de beurre), en raison de la présence d’acides gras libres (66%), surtout l’acide palmitique
Mucilages et tanins
Flavonoïdes 0,7 - 3,5 %) (flavonols et rutoside composé majoritaire, isoquercitroside, hyperoside, quercitroside), 5,7,3',4'-tétra-O-méthylquercétine, 5,7-dihydroxy-4-oxo-2-(3,4,5-trihydroxyphényl)chroman-3-yl-3,4,5-trihydroxycyclohexanecarboxylate, dihydromyricétine
Dérivés de l’acide hydroxycinnamique (5,1 %) acide chlorogénique, acide p-coumarique, acide caféique et acide férulique
Acides triterpéniques : ursolique et oléanolique
Stérols (0,11 %)
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Complémentaire(s) |
La drogue est employée comme sudorifique dans les états de refroidissement accompagnés de fièvre, la drogue stimulant la sécrétion des glandes sudoripares.
Les fleurs de sureau augmentent aussi les sécrétions bronchiques
En médecine traditionnelle, la drogue est en outre utilisée pour la préparation de gargarismes, mais aussi de lotions, de fumigations et cataplasmes
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