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Mélisse Melissa officinalis |
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LA MELISSE en quelques mots |
Nom commun |
MELISSE |
Nom(s) botanique(s) |
Melissa officinalis L. |
Famille botanique |
Labiés ou Lamiacées |
Partie(s) utilisée(s) |
Feuilles |
Propriété(s) principale(s) |
Facilite la digestion
Calme les douleurs abdominales d’origine digestive
Réduit la nervosité des adultes et des enfants, notamment en cas de troubles du sommeil |
Dénomination |
Noms communs vernaculaires |
MELISSE, Baume Mélisse, herbe au citron, Thé de France, Piment des abeilles |
English |
Balm |
Latine internationale |
Melissa officinalis L. |
Un peu d’Histoire |
La mélisse fait partie de la pharmacopée universelle. Connue depuis la Grèce antique, elle est encore aujourd’hui cultivée pour ses usages médicinaux et culinaires. D’un endroit à l’autre, on l’emploie sensiblement contre les mêmes maux : troubles nerveux ou digestifs, problèmes de circulation sanguine, affaiblissement de l’immunité.
Les herboristes ont souvent associé la mélisse à d’autres plantes, par exemple à la menthe poivrée pour combattre des troubles digestifs, ou à la valériane pour soulager les troubles nerveux.
La mélisse sert, avec d’autres plantes, à la fabrication des liqueurs alcoolisées créées vers la fin du Moyen Âge et à la Renaissance dans des monastères français. On les appelait alors élixirs, élixirs de longue vie ou liqueurs de santé. En 1978, des chercheurs allemands ont découvert les propriétés antivirales de la plante. C’est qu’en 1990 que les premières études cliniques sur les effets de la mélisse contre le virus de l’herpès ont été menées en Allemagne. |
Description & Habitat |
Sous arbrisseau en touffes, plante herbacée vivace à feuilles ovales, vert foncé, gaufrées et crénelées, d’odeur citronnée très agréable. Fleurs en cyme axillaire à corolle blanche parfois maculée de rose
Vraisemblablement originaire de Turquie, spontanée dans les bois…. C’est aussi une plante cultivée |
Principaux composants |
Huile essentielle 0.1 à 0.3% (aldéhydes monoterpéniques, 50% Citral = géranial + néral, citronnelal), triterpènes, acides phénols (acide rosmarinique), flavonoïdes, hétérosides de monoterpènes et d’alcools aromatiques |
Partie(s) utilisée(s) |
Feuilles séchées et sommité |
Indication(s) Thérapeutique(s) |
Retenue(s) communément |
• Traditionnellement utilisé pour faciliter la digestion
• Traditionnellement utilisé pour calmer les douleurs abdominales d’origine digestive
• Traditionnellement utilisé pour réduire la nervosité des adultes et des enfants, notamment en cas de troubles du sommeil. |
Complémentaire(s) |
Usage interne - Soulager la nervosité, l'agitation, l'irritabilité, les troubles du sommeil et les spasmes gastro-intestinaux mineurs. Calmer les palpitations cardiaques d'origine nerveuse
Usage externe - Traiter l'herpès labial. Traiter les blessures mineures; soulager les névralgies.
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Quelques travaux et leur(s) conclusion(s) |
Traitement des coliques infantiles. Une tisane contenant de la mélisse, et d’autres plantes antispasmodiques (verveine, réglisse, fenouil et camomille) a été plus efficace qu’un placebo pour calmer des bébés sujets aux coliques
Attention. Une colique chronique chez un bébé peut être le signe d’un problème plus sérieux. Il convient avant toute chose de consulter un médecin.
Selon des essais sur les animaux, la plante réduit la sensibilité à la douleur, ce qui peut expliquer, en partie, son utilité contre les malaises digestifs. Elle diminue, en outre, la production d’acides gastriques, ce qui contribue à protéger les parois de l’estomac et des intestins.
La Commission E, l'ESCOP et l’OMS reconnaissent l'usage externe de la mélisse pour traiter l’herpès labial. Par voie interne, l'ESCOP et la Commission E approuvent son usage pour soulager les troubles digestifs et nerveux (dont l‘insomnie et l’agitation).
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Posologie et Mode d’emploi |
Infuser de 1,5 g à 4,5 g de feuilles séchées dans 150 ml d’eau bouillante et prendre de 1 à 3 fois par jour. |
Précautions d’emploi |
Précautions |
Attention aux interactions avec le fonctionnement thyroïdien |
Contre-indications |
Traditionnellement, on recommandait la mélisse pour soulager les nausées de la grossesse, mais on estime aujourd’hui que les femmes enceintes et celles qui allaitent devraient s’abstenir d’en prendre, car son innocuité est insuffisamment documentée. |
Effets indésirables |
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Interaction(s) connue(s) |
Avec des plantes ou des suppléments
Aucune connue, mais l'usage simultané d'autres plantes calmantes pourrait augmenter son effet sédatif.
La mélisse peut amplifier les effets de l’alcool.
Avec des médicaments
Au cours d'un essai sur des souris, la mélisse a augmenté l'effet du pentobarbital (un somnifère). Théoriquement, il pourrait en être de même pour d’autres sédatifs et calmants.
La mélisse peut théoriquement inhiber l’action de certains médicaments prescrits aux patients souffrant de troubles de la thyroïde (essais in vitro).
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