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Camomille romaine Anthemis nobilis L. |
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LA CAMOMILLE en quelques mots |
Nom commun |
CAMOMILLE |
Nom(s) botanique(s) |
Anthemis nobilis L. |
Famille botanique |
Astéracées |
Partie(s) utilisée(s) |
Capitules floraux séchés |
Propriété(s) principale(s) |
Facilite la Digestion, Ballonnements, douleurs estomac ... |
Dénomination |
Noms communs vernaculaires |
Camomille, Camomille noble, Anthémis noble, camomille odorante, camomille d’Anjou |
English |
Camomile, chamomile |
Latine internationale |
Chamaemelum nobile L / Anthemis nobilis L. |
Un peu d’Histoire |
Le nom de la plante est issu du grec. Il fait référence au fait que la camomille pousse près du sol (chamos) et que ses fleurs fraîchement écloses ont un parfum qui rappelle celui de la pomme (melos).
Diverses espèces de camomille ont fait l'objet de nombreux usages médicinaux depuis l'Antiquité. On rapporte que le pharaon Ramsès II fut embaumé avec de l'huile essentielle de camomille romaine (Chamaemelum nobile). À la suite des Égyptiens, les Grecs et les Romains auraient adopté cette espèce de camomille dont l'usage s’est répandu en Europe lors de l'expansion de l'Empire romain. Chez les Anglo-Saxons, la camomille (vraisemblablement la romaine) était considérée comme l'une des sept plantes sacrées.
La camomille a été utilisée en Égypte ancienne pour traiter la fièvre et l’insolation. Au VIe siècle, on l’employait, entre autres, pour soulager l’insomnie, les maux de dos, les rhumatismes et l’indigestion. Au cours du XIXe siècle, en Médecine éclectique, elle a servi notamment à soigner les maladies des jeunes enfants.
La camomille fait actuellement partie intégrante de la pharmacopée de 26 pays. Elle entre dans la composition d’une multitude de préparations pharmaceutiques populaires, surtout en Europe. En Allemagne, par exemple, des préparations à base de camomille sont utilisées en médecine pédiatrique pour traiter l'érythème fessier et les croûtes de lait (chapeau) des nourrissons. On estime qu’il se boit chaque jour dans le monde plus d’un million de tasses de camomille.
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Description & Habitat |
Plante herbacée dont la tige est couverte de petits poils lui donnant un aspect vert blanchâtre, et les feuilles finement divisées. Les capitules floraux odorants, solitaires à l’extrémité des rameaux, atteignant 3 cm, simples dans la variété sauvage, doubles lorsqu’elle est cultivée
Europe du sud, de l’ouest, sur les terrains sablonneux, au bord des étangs à l’état sauvage et en Afrique du nord
La drogue est obtenue à partir d’une variété cultivée, récoltée la deuxième année, celle ci comporte pratiquement que des fleurs ligulés, le séchage doit être effectué avec soin, en couche mince, pour éviter le noircissement des capitules.
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Principaux composants |
Esters, monoterpénols et alcools, hydrocarbures monoterpéniques, cétones, aldéhydes
Huile essentielle (environ 0.6 à 2.4%) hétérosides flavonoiques, dérivés polyacétyléniques, lactones sesquiterpéniques… |
Partie(s) utilisée(s) |
Capitules (si possible pas rouillés phénomène provoqué par les catéchines), . |
Indication(s) Thérapeutique(s) |
Retenue(s) communément |
• traditionnellement utilisé pour faciliter la digestion
• traditionnellement utilisé pour calmer les douleurs abdominales d’origine digestive
• traditionnellement utilisé en usage local comme traitement d’appoint adoucissant et pour calmer les démangeaisons des affections de la peau en cas de crevasses, écorchures et contre les piqures d’insectes
• traditionnellement utilisé en cas d’irritation ou de gène oculaire due à des causes diverses
• traditionnellement utilisé pour le soulagement temporaire des maux de gorge et ou des enrouements passagers
• traditionnellement utilisé en bain de bouche, pour l’hygiène buccale
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Complémentaire(s) |
Les indications de la camomille romaine sont semblables à celles de la matricaire, dans les troubles de la menstruation et comme carminatif. Cette camomille sert aussi d’amer aromatique pour stimuler l’appétit et la digestion
Par voie externe, elle est employée en rinçage buccal et des plaies
Les préparations de fleurs de camomille sont utilisées dans les flatulences, les ballonnements et les crampes gastro intestinales légères, les inflammations bucco pharyngées et stomacales, les rhumes et en usage externe dans l’eczéma, les plaies et les inflammations
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Quelques travaux et leur(s) conclusion(s) |
Troubles de la digestion : Traditionnellement, la camomille est souvent employée en association avec d’autres plantes, pour traiter les troubles digestifs.
Des essais menés sur des animaux indiquent que cette préparation a pour effet d’abaisser l’acidité gastrique. Des essais in vitro indiquent que la camomille peut contrer la prolifération de la bactérie Helicobacter pylori qui est responsable de la formation d’ulcères gastriques.
La Commission E, l’ESCOP et l’Organisation mondiale de la Santé reconnaissent l’usage médicinal de la camomille pour traiter la dyspepsie, notamment les spasmes et les inflammations du tube digestif, les ballonnements, les flatulences et les éructations. Les études cliniques sur la plante seule sont inexistantes. Cependant, au cours d’essais sur des animaux, on a constaté que plusieurs des substances qu’elle renferme (alpha-bisabolol, chamazulène, apigénine et matricine) ont une action anti-inflammatoire et antispasmodique, ainsi que des effets préventifs et curatifs sur les ulcères gastroduodénaux.
Selon Rudolf Fritz Weiss, médecin et expert en phytothérapie, l’infusion de camomille est surtout efficace pour prévenir les ulcères, mais en traitement adjuvant, elle peut aussi en soulager les symptômes. Les fleurs de camomille contiennent environ 10 % de mucilages. Ces substances émollientes seraient libérées dans l’infusion et apaiseraient les irritations des muqueuses gastriques.
Inflammations de la peau et des muqueuses. La Commission E, l’ESCOP et l’Organisation mondiale de la Santé reconnaissent l’usage médicinal de la camomille pour traiter ces affections. Une étude sur des rongeurs, publiée en 2008, indique que la camomille allemande permet une cicatrisation plus rapide des blessures cutanées que les anti-inflammatoires topiques classiques (corticostéroïdes).
Agitation et insomnie nerveuse. L’Organisation mondiale de la Santé reconnaît l’usage de la camomille pour soulager l’agitation nerveuse, de même que l’insomnie mineure qui l’accompagne souvent. Bien qu'on s’en serve depuis fort longtemps pour soulager l’agitation et la nervosité, les preuves de son efficacité à cet égard reposent sur des essais menés sur des animaux. On attribue habituellement les effets légèrement calmants et sédatifs de la plante à l’apigénine, une des substances actives qu’elle contient.
Inflammation des voies respiratoires. La Commission E, l’ESCOP et l’Organisation mondiale de la Santé ont reconnu l’usage médicinal des inhalations de vapeurs de camomille pour traiter l’inflammation des muqueuses des voies respiratoires. On n’a pas mené d’essais cliniques avec placebo à ce sujet. Mais on estime que les propriétés anti-inflammatoires et antispasmodiques de la camomille pourraient expliquer cet usage. |
Posologie et Mode d’emploi |
Usage interne / Spasmes et inflammation du tube digestif, dyspepsie, gastroentérite, agitation nerveuse
• Infusion. Infuser 1 c. à soupe (3 g) de fleurs séchées dans 150 ml d'eau bouillante pendant cinq à dix minutes. Prendre de trois à quatre fois par jour.
Usage externe / Inflammation de la peau ou des muqueuses
• Compresse, rince-bouche et gargarisme. Infuser de 3 g à 10 g de fleurs séchées par 100 ml d’eau bouillante et laisser refroidir.
• Cataplasme. Utiliser une préparation contenant de 3 % à 10 % de fleurs.
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Précautions d’emploi |
Précautions |
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Contre-indications |
Personnes sensibles ou allergiques aux plantes de la famille des astéracées (ou composées) telles que la marguerite, l’arnica, le souci, l’achillée millefeuille, le chrysanthème, etc. |
Effets indésirables |
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Interaction(s) connue(s) |
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